Fiscalité d’un crédit
Dans le but de récupérer un certain pouvoir d’achat, un grand nombre des foyers français sont toujours à la recherche des meilleurs moyens pour faire des économies, aussi moindres soient-elles. Alléger ses charges fiscales fait partie de ces stratégies.
Les crédits et les réductions d’impôts sont en effet parmi les solutions qui vous permettront de faire quelques économies lorsque vous contractez un crédit. Les contribuables bénéficient tous de ce droit selon la loi. Il faut toutefois différencier crédit d’impôt et déduction d’intérêts d’emprunts immobiliers. Dans le cas d’un crédit d’impôts, le Trésor Public rembourse le montant équivalent à la réduction d’impôts dont vous bénéficiez. Dans une déduction fiscale, votre impôt est allégé car les intérêts d’emprunts sont directement déduits de vos impôts. Si le crédit est supérieur à l’impôt, le remboursement n’a pas lieu, le surplus est définitivement perdu. Les différents bonus fiscaux en question peuvent donc aussi bien concerner les revenus imposables que les revenus non imposables.
Le crédit d’impôt
Cette mesure permet aux foyers à revenus imposables ou non, de profiter d’une réduction d’impôt sur le revenu par le biais d’un remboursement. Ce système est destiné à encourager les français à investir dans divers secteurs d’activités, surtout dans le développement durable ou les pôles Recherche et Développement des Entreprises. L’administration fiscale rembourse le crédit d’impôt en totalité ou partiellement si sa valeur dépasse celui de votre fiscalité ou si vous n’êtes pas imposable. Les ménages qui payent des impôts se voient donc allégés d’une partie ou de la totalité de leurs charges fiscales et reçoivent même un remboursement lorsque le montant du crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt. Les personnes non imposables quant à elles recevront un chèque directement du centre d’impôt.
Quelle peut être alors la valeur du crédit d’impôt ? Au fait, c’est le type d’investissement que vous avez réalisé avec prêt qui détermine le coût. Le taux est calculé en fonction de la valeur de la dépense et du taux de crédit équivalent. Vous multipliez les deux valeurs et vous obtenez le montant de votre crédit d’impôt. Par exemple, en investissant 1000 euros dans le développement durable et en assumant un taux de 32%, votre crédit d’impôt sera de 320 euros. Néanmoins, ce type d’allègement fiscal est limité par les plafonds de dépense ou de prise en charge. Il est possible d’en profiter dans certains autres cas, tels sur les frais de garde des jeunes enfants hors du domicile ou sur des travaux d’économie d’énergie dans la résidence principale… Bien sûr, vous devez obligatoirement remplir toutes les conditions requises pour que l’administration fiscale vous octroie ces avantages fiscaux.
La déduction d’intérêts d’emprunt
Cette baisse de pression fiscale, mise en place en 2007 concerne la résidence principale. Autrement dit, vous pouvez jouir de cet avantage sur des crédits immobiliers relatifs à votre résidence principale et non les résidences secondaires ou logements locatifs. Cette réduction sera de 40% des intérêts d’emprunt pendant la première année et ensuite de 20% sur les quatre années suivantes. Certains travaux de rénovation, de transition énergétique… peuvent aussi être concernés.
Mais il y a également une autre forme de réduction des charges de crédit sur un investissement locatif. Si vous avez contracté un prêt dans l’optique d’investissements locatifs, vous pouvez déduire les intérêts d’emprunt des revenus fonciers bruts encaissés, c’est à dire les loyers bruts.
Dans un régime fiscal pour une location vide, les intérêts d’emprunt sont déduits de vos revenus fonciers. Si vos revenus baissent, alors la fiscalité aussi. Ces intérêts peuvent même créer ce qu’on appelle un déficit foncier. Il n’y aucun plafonds concernant le montant d’intérêts déductible, celui-ci englobe même les dépenses annexes en rapport avec le crédit dont les frais de dossier.
Dans le cas d’une location meublée non professionnelle, les intérêts d’emprunt sont déduits de vos recettes à condition de choisir le régime réel. Votre impôt diminue avec la diminution des recettes. Les locataires optant pour le régime forfaitaire jouiront uniquement d’un abattement forfaitaire de 50 % sur leurs recettes. Si c’est un meublé professionnel, toutes les charges sont déduites de vos revenus globaux. Notez que vous devez déclarer vos revenus fonciers dans le régime normal afin de bénéficier de ce bonus fiscal.