Le secteur immobilier en France vu par Jean Francois Charpenet.

S’il y a un secteur qui ne connait pas la crise, c’est bien l’immobilier. Les chiffres des transactions de ces dernières années le démontrent très bien ainsi que les avis des experts, à l’instar de Jean Francois Charpenet.Ce dernier nous livre son avis sur la dynamique actuelle de ce secteur. Durant l’année 2018, les transactions ont explosé tous les records enregistrés auparavant. Celles de l’année 2019 ont encore suivi le même rythme, avec près d’un million de vente sur l’ensemble du territoire national, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de la France. Focus alors sur les nouvelles tendances du marché et la dynamique des acteurs d’après l’analyse du spécialiste Jean Francois Charpenet.

L’émergence de la domotique dans le secteur immobilier

D’après ce chef d’entreprises, s’il y a bien une tendance qui fait parler d’elle dans le secteur immobilier, c’est bien la domotique. Pour ceux qui n’en ont pas encore entendu parler, le principe de la domotique, plus connue sous le terme « maison connectée », est un concept qui intègre les nouvelles technologies aux nouvelles constructions. Il a été conçu afin de leur donner un maximum d’automatisme et d’optimiser le confort des occupants. Pour cette année, on prévoit une hausse de 20 à 35% du chiffre d’affaires pour les maisons connectées. Cette tendance est en constante hausse depuis 2014. Cela s’explique notamment par la volonté des propriétaires d’améliorer la sécurité et le confort de la maison, ainsi que par le développement de nouveaux produits pratiques qu’on peut facilement commander par de simples appareils, comme les smartphones par exemple.

La dynamique des acteurs de l’immobilier

Si le secteur de l’immobilier ne connait pas la crise, c’est parce que la demande en la matière restent toujours en constante hausse. En effet, les acteurs de l’économie en général ont toujours besoin de bureaux, de résidences et de centres commerciaux pour toutes sortes d’activités. Suivant une analyse purement capitaliste, l’immobilier est un des secteurs qui fait intervenir un très grand nombre de professionnel, à commencer par les banques d’investissement, les diverses institutions publiques et privées de l’énergie, sans oublier les entreprises de construction ainsi que les juristes et les notaires. D’un autre point de vue, le marché immobilier est principalement animé par deux principaux acteurs : les ménages et les promoteurs immobiliers. Le marché immobilier étant fortement structuré et capitalisé, les ménages préfèrent réduire au maximum leur dépenses d’investissement en préconisant l’autopromotion ou l’autoconstruction. Cette opération en immobilier particulier leur permet d’éviter les promoteurs immobiliers et les courtiers qui, par nature, ont toujours pour objectif de faire du profit grâce à la vente spéculative.

Analyse du marché immobilier par localité

Si on réalise une analyse du marché dans les régions de France, les grandes villes sont logiquement celles qui ont connu la plus grande hausse d’activité dans le domaine immobilier. La grande majorité des transactions immobilières a été effectuée dans dix grandes métropoles avec Paris en tête de file. Viennent ensuite Marseille, Nantes, Lyon, Nice Toulouse, Strasbourg et Montpellier. Dans les zones rurales, les prix ont quasiment stagné ces dernières années. Selon Jean Francois Charpenet, cela s’explique par le fait que ces régions ont beaucoup moins d’attraits économiques comparés à la capitale par exemple. En l’occurrence, le prix de l’immobilier à Paris a connu une forte hausse de 8% l’année dernière, à l’opposé des régions rurales qui n’ont presque pas changé, soit une faible hausse de 0,5 % seulement. Sur le marché, le prix au mètre carré atteint les 10.000 euros. C’est même l’un des tarifs les plus élevés au monde dans ce secteur. En effet, la capitale est seulement devancée par New York et Londres dans ce domaine. A Lyon et à Nice, les prix moyens sont réduits à moitié soit 4.000 euros. Nantes est par contre la ville qui connait la plus grande dynamique en matière de nouvelle construction. Dans cette ville, le prix moyen est de 3.600 euros.