Trading : les prêts immobiliers de moins en moins accessibles favorisent d’autres investissements

Les taux des crédits immobiliers sont restés bas malgré la crise sanitaire et la crise économique qui s’ensuit. Néanmoins, l’accessibilité de ces crédits a énormément diminué. Résultat, les particuliers ne sont plus aussi nombreux à pouvoir investir facilement dans l’immobilier. Ils sont nombreux à se tourner vers des solutions plus rapides et plus accessibles comme le trading en ligne.

Pas de refus dans le monde du trading

La diminution de l’accessibilité des prêts immobiliers pour les particuliers est sans conteste. Depuis la fin de l’année 2019, la part des refus opposés à des demandes de prêts a été multipliée par deux. Fin août 2020, 10 % des demandes étaient rejetées. En 2019, seulement 5 % des demandes recevaient le même sort.

Pourtant, les Français ont de l’épargne à investir. Elle n’est pas suffisante pour se passer d’un crédit quand ils la placent dans l’immobilier, alors ils se tournent vers d’autres solutions, comme le trading. Comment trader ? Grâce aux plateformes en ligne, il suffit de se créer un compte. Il est impossible de recevoir un refus et n’importe qui peut investir à la hauteur de ses moyens, même les plus bas.

Le problème de l’apport dans un investissement immobilier

Une autre preuve de la baisse d’accessibilité des prêts immobiliers, c’est la demande systématique d’un apport. Désormais, les banques se montrent intransigeantes : sans un apport égal ou supérieur à 10 % du prix d’achat du bien, il est impossible d’obtenir un crédit. Une exigence difficile à satisfaire pour beaucoup de primoaccédants.

Une telle situation favorise évidemment les solutions d’investissement en ligne. Celles-ci n’exigent aucun autre apport que l’argent que vous êtes prêt à investir. Pour les investisseurs qui souhaitent faire travailler rapidement et facilement leur argent, c’est donc une solution bien plus efficace que le placement immobilier. En revanche, il faut savoir qu’elle est également plus risquée.

Les primoaccédants sont les grands perdants

Depuis quelques années, le nombre de nouveaux propriétaires a bondi. La baisse des taux d’intérêt et la bonne santé du marché immobilier le permettaient. Aujourd’hui, ils sont les grands perdants de la difficile accessibilité des prêts. Résultat, leur nombre a nettement reculé (environ 5 %) en quelques mois seulement.

Le problème, c’est que les nouveaux propriétaires achètent souvent plutôt pour se loger que pour investir. C’est donc tout l’avenir de leur patrimoine et de leurs finances qui se trouve modifié par cette nouvelle inaccessibilité. Une mauvaise nouvelle pour eux, mais qui peut être corrélée à l’augmentation du nombre d’investisseurs sur les plateformes de trading en ligne.