Que faire des enfants illégitimes ?
Il y a des fois où la vie vous réserve des surprises. Cela va de soi, c’est en effet un des plaisirs de vivre. Ne pas savoir ce que le lendemain vous apportera. Au fond, vous n’êtes pas vraiment responsable de ce qui va arriver. Vous aurez beau prévoir tout. Il suffirait d’un simple coup de fil de votre enfant méconnu pour faire passer tout le reste en vrille.
Qu’est-ce qu’un enfant illégitime
Un enfant adultérin est un enfant né d’une relation extra-conjugale. En d’autres mots, vous avez eu cet enfant avec une personne avec qui vous ne vous êtes pas marié. Ceci va sans doute changer quelques choses dans votre relation « principale ». La notion d’enfant illégitime se base en effet sur l’existence d’une relation reconnue par l’administration civile. Un enfant naturel naissant d’une relation civile se verra automatiquement légitime. La réciproque n’est pas toujours vraie. Un enfant légitime peut être d’une relation extra-conjugale à condition que les personnes dans le couple concerné reconnaissent l’enfant. L’enfant peut être aussi légitimé dans une autre relation parentale dans le contexte où l’une des personnes n’ayant pas de liens de sang avec l’enfant accepte sa légitimité. Les enfants dans ce cas d’illégitimité sont souvent sujets de discrimination. Il est alors préférable de garder le caractère illégitime de l’enfant dans l’inconnu de votre cercle social et de modifier quelques lignes de votre testament si nécessaire. Les cas des enfants naissant de concubinage ne sont pas considérés dans le cadre des enfants adultérins. Ceci due à l’inexistence de rapport civil entre les deux personnes. En termes généraux, la légitimité des enfants est basée dans le principe où les intéressés ont des liens de sang. Néanmoins, en plus de ce lien, la reconnaissance civile est nécessaire dans l’application du terme. Toutefois, la légitimité peut s’obtenir par des voies juridiques ou administratives.
Question d’héritage
Le type de relation n’a pas d’effets sur les droits des enfants adultérins. Après quelques réglementations, ils pourront bénéficier des droits de successeur des biens de leur parent. Ceci dit, ils ont les mêmes droits que ceux des enfants légitimes. Il doit alors y avoir lieu une répartition équitable des biens venant de leur parent biologique. Au préalable, un test ADN doit être effectué pour être sur que l’enfant soit bien de vous. Dans les notes de votre testament, si vous faites mention « Je déclare à tous mes enfants… », le notaire devra prendre compte de tous vos enfants, même ceux en dehors de votre mariage. Dans le cas où votre enfant s’est vu adopté par une autre personne. Vous pourrez toujours lui conférer les mêmes droits. Jusqu’à preuve du contraire du lien de sang, cet enfant garde toujours les mêmes avantages que ceux qu’il avait avant. En dépit du fait que sa garde ne vous appartient pas, vous pourrez toujours réclamer l’enfant dans le cadre d’une filiation. Vous pourrez aussi envisager le désaveu de paternité. Dans ces cas, vous comptez sur le temps pour persuader le jury de la non-appartenance de lien de sang.