La data au cœur de l’économie

Etre toujours plus performant que ses concurrents est l’objectif vers lequel tendent tous les commerçants, et plus particulièrement ceux de la grande distribution. La performance entraîne le développement du nombre de clients, et celui-ci amène la prospérité. Traditionnellement, on cherche à savoir, lorsque l’on se lance sur un marché particulier, quels en sont les consommateurs, quelles sont leurs habitudes, les produits qu’ils consomment le plus volontiers, vers quelle période de l’année… L’age, le sexe mais aussi la situation socio-économique comme géographique ont leur importance. Il s’agit en effet de savoir à qui l’on a affaire pour pouvoir lui proposer le bon produit au bon moment, la bonne promotion à la bonne époque, et de savoir avec quels termes s’adresser à lui, ou bien à elle, voire à eux.

Quelles données nous livrons

Désormais la guerre économique entre les différents acteurs d’un même marché est d’autant plus difficile qu’elle repose sur des base de données extraordinairement précises, que l’on appelle grossièrement la data. De l’age au métier en passant par le nombre d’enfants et la taille de l’habitation, nombreuses sont les informations que nous autres consommateurs donnons, en le sachant ou non, en le souhaitant ou non, aux commerçants et aux distributeurs auxquels nous avons affaire dès que nous achetons quelque chose. Les enquêtes de satisfaction ajoutent à cela différentes données sur nos goûts et nos habitudes quotidiennes et des tendances peuvent donc être établies, pour servir de base à des opérations de marketing, de publicité.

Bien utiliser la data

Du point de vue du commerçant ou du grand distributeur, voire du prestataire de service, de nombreuses informations sont donc à disposition, qui vont devoir être analysées, pondérées, pour ensuite devenir utiles pour le développement de son affaire. Or plus les classements de ces données sont précis, plus on pourra facilement définir différents types de cibles commerciales, différentes catégories de clients ou de prospects, ce qui facilitera ensuite la façon dont on pourra adapter sa communication. En effet on ne s’adresse pas à des ados sans pouvoir d’achat comme à une mère de famille quadragénaire, ni encore à un célibataire trentenaire. De même un retraité de la fonction publique n’est pas logé à la même enseigne qu’un retraité du privé. A chacun sa catégorie, ses habitudes et donc un ciblage à établir.