Comment faire lors du refus d’un crédit auto ?

Votre demande de crédit auto vient d’être refusée ? Plusieurs raisons peuvent être invoquées : votre taux d’endettement est trop important, votre situation professionnelle est instable ou vous n’aurez pas suffisamment de reste à vivre. Mais alors, comment faire lors du refus d’un crédit auto ? Retrouvez dans cet article toutes nos astuces pour l’obtenir quand même.

Le prêt auto peut être refusé

Vous devez recourir à un crédit auto pour financer l’achat d’un véhicule. Que vous la vouliez clés en main ou que vous désiriez passer par un leasing, le financement auto est souvent nécessaire. Ce financement consiste soit en un crédit à la consommation affecté, dans ce cas à l’achat de l’automobile, soit en un prêt personnel dont vous choisirez la somme vous-même. Dans les deux cas de figure, vous devrez déposer une demande de prêt avec comme indication le prix de l’auto.

C’est ce dossier que l’établissement spécialisé va étudier pour vérifier s’il peut vous faire confiance et vous prêter les fonds nécessaires. Les informations sur votre situation personnelle ne lui serviront pas beaucoup, mais votre santé financière peut ne pas lui donner suffisamment de garanties pour le convaincre d’accepter votre demande. C’est le cas, par exemple, si vous êtes titulaire d’un CDD ou que votre compte bancaire est souvent déficitaire.

Pourquoi est-ce que j’ai essuyé un refus de crédit automobile ?

Il existe trois raisons principales qui empêchent les établissements de crédit d’accepter votre demande de prêt automobile : le contrat de travail ne convient pas, le taux d’endettement est trop élevé ou le reste à vivre n’est pas suffisant.

Contrat de travail et refus de prêt

Pour qu’un établissement prêteur mette à votre disposition des fonds pour vos différents achats, il est nécessaire pour lui d’avoir confiance en votre capacité de remboursement. Si vous êtes titulaire d’un CDD et que la date de fin de contrat est avant la fin de la durée de remboursement de votre prêt, il ne s’engagera pas avec vous. La solution sera de trouver quelqu’un qui co-emprunte avec vous ou essayer de réduire la durée du prêt.

Taux d’endettement et refus de prêt

La loi concernant les prêts en tout genre est très claire en France. Le taux d’endettement est au maximum de 33 %, ce qui signifie que vos échéances de remboursement ne doivent pas être supérieures à 33 % de vos revenus. Quelques exceptions sont faites, par rapport à certains revenus, mais cela reste très rare. Si votre taux d’endettement se rapproche dangereusement de cette limite, votre demande d’un nouveau crédit sera refusée. Pour l’obtenir, vous pouvez demander un regroupement de crédits, qui vous permettra d’alléger vos échéances.

Reste à vivre et refus de prêt

Le reste à vivre est le montant que vous possédez après avoir retiré toutes vos charges à votre salaire. C’est ce qui vous permet de vous alimenter et de subvenir aux besoins courants de votre foyer : coiffeur, loisirs, etc.

Comment choisir son assurance auto ?

Bien que certains français décident de l’ignorer, avoir une assurance automobile dès lors que l’on a un véhicule motorisé est obligatoire. Pour les foyers les plus modestes, l’assurance auto représente toutefois un petit budget qui n’est pas anodin. Et bien que les différents contrats proposés offrent des services complètement différents, ce choix ne doit jamais être pris à la légère. Nous ne pouvons que vous conseiller de choisir un contrat d’assurance qui soit en corrélation directe avec l’utilisation quotidienne de votre véhicule. Malheureusement, d’un assureur à l’autre, les conditions sont tellement différentes pour les automobilistes qu’il est absolument impossible de comparer clairement les différentes assurances auto. Pourtant, c’est clairement en fonction de ces différentes garanties que vous aurez des prix de cotisations différents. Vous devez vous poser de nombreuses questions avant de choisir votre assurance, si celui-ci ne vous les pose pas au moment de votre souscription :

  • où votre véhicule sera-t-il stationné au quotidien ?
  • serez-vous amené à réaliser des déplacements fréquents ?
  • avez-vous un véhicule d’occasion ou à l’inverse un véhicule neuf haut de gamme ?

En vous posant ces premières questions, cela peut déjà aiguiller fortement votre choix quant à votre contrat d’assurance auto. Les automobilistes ayant des voitures neuves ou haut de gamme réfléchissent davantage à la solution de l’assurance « tous risques », alors que ceux qui ont une voiture bas de gamme ou qui a déjà plus de 10 ans se contenteront amplement d’une occasion « au tiers ». Mais les assureurs prennent également en compte le profil des conducteurs, et dans ces cas là le prix peut fortement augmenter ou au contraire être revu à la baisse ! Par conséquent, plus un automobiliste fera des accidents, plus ce dernier devra payer son assurance au prix fort, car le prestataire estimera qu’il est risqué pour lui de le prendre à sa charge. Bien que ces cas de figure soient extrêmes et qu’ils ne concernent heureusement pas la majorité des français, il peut arriver que certains automobilistes se voient refuser leur assurance, avec des entreprises qui ne veulent plus les assurer ! Dans ces cas exceptionnels, certains français ont heureusement trouvé la parade pour ne pas être dans l’illégalité, même si certains préfèrent ne plus prendre d’assurance en mettant ainsi en danger tous les autres conducteurs qu’ils croiseront sur leur chemin.

Que faire en cas de résiliation suite à une décision de l’assureur ?

Dans le cas où vous avez un malus trop important ou des sinistres corporels et matériels bien trop importants, votre assureur peut être amené à résilier votre contrat. Après avoir mis en application un préavis de 2 mois, l’assuré n’a donc plus d’assurance et doit se tourner vers un autre assureur. Heureusement, il existe des solutions dans ces cas là : il est par exemple possible de souscrire à une assurance malussé. Ces assureurs peuvent proposer aux conducteurs des devis très rapides tout en tenant en compte du passé de ces derniers et malgré un malus conséquent. Pour savoir quel tarif il est possible de payer avec ce type d’assurance, il faudra tout simplement répondre à quelques questions au préalable.

Peut-on ne pas déclarer son malus auto ?

Certains français, sachant que le malus peut parfois jouer sur le prix d’une assurance auto, n’hésitent pas à omettre leur malus et à cacher certains accidents qu’ils ont pu avoir avec leur véhicule. Mais légalement, sachez qu’il est obligatoire de déclarer son malus à une compagnie d’assurance. Il est par ailleurs écrit sur le relevé d’information du véhicule, qui est un document demandé obligatoirement par les assureurs. Ces derniers peuvent prendre connaissance des trois dernières années afin de prendre leur décision quant au tarif qu’ils peuvent vous proposer. Sachant que de nos jours, toutes les compagnies échangent des données entre elles, il est très risqué pour un conducteur de mentir sur ces données : il risque tout simplement de perdre la confiance des assureurs et peut rester dans l’impossibilité d’assurer son véhicule avec la plupart des organismes disponibles. Dans le cas où un conducteur dispose de 2 véhicules, les deux relevés doivent être présentés à l’assureur qui sera chargé de réaliser une moyenne des deux voitures. Dans le cas contraire, un assureur peut vous accuser de faire une fausse déclaration et même appliquer une pénalité importante sur votre contrat.

Vous savez à présent comment faire lors du refus d’un crédit auto. Il ne vous reste plus qu’à mettre en place ces stratégies et vous aurez bientôt votre véhicule en main. Bonne route !