Assurances obsèques et décès : six raisons de les fuir

Vous cherchez une solution pour laisser un capital à vos proches lors de votre disparition ? Vous envisagez de recourir à des solutions financières courantes ? Nous vous conseillons de bien réfléchir avant de vous engager. Retrouvez dans cet article six raisons de fuir les assurances obsèques et décès.

L’assurance obsèques

En 2017, Plus de 4 millions de français ont eu recours à une assurance obsèques pour couvrir les frais des funérailles. Et ce chiffre serait en constante augmentation, d’après la Fédération française de l’Assurance. Pour autant, ces contrats d’assurance ne sont pas complètement fiables.

Un capital difficile à débloquer

Les versements escomptés ne sont souvent débloqués que, au minimum, 48 heures après le décès. Et il s’agit là des polices d’assurance les plus rapides, certaines ne libèrent les fonds qu’après un mois. La raison ? Il faudra fournir, pour le déblocage du capital, une liste exhaustive de justificatifs, parmi lesquels la carte d’identité du demandeur, le certificat de décès, la facture des obsèques…Les proches du défunt doivent en attendant avancer l’argent pour permettre le bon déroulement des funérailles.

Les fonds débloqués sont souvent moindres que les cotisations versées

Nous vous donnons ici un exemple flagrant de cette anomalie : un assuré, qui souscrit à 62 ans aura payé en moyenne plus de 5 400 € si sa mort survient 20 ans plus tard, tandis que le bénéficiaire de son assurance obsèques ne reçoit finalement que 4 000 €. Sachant que le coût des obsèques a subi une hausse plus importante que l’inflation, la différence est énorme.

Les cotisations ne sont pas proportionnelles aux années vécues

Que l’assuré verse ses cotisations en une seule fois ou qu’il en verse un peu tous les mois, le capital dont le bénéficiaire disposera à son décès est le même, entre 1 000 et 15 000 €, montant qui est choisi dès la souscription.

L’assurance décès

Les inconvénients de l’assurance décès sont divers. En voici les grandes lignes.

L’impossibilité de débloquer les fonds du vivant du souscripteur

L’assurance décès ne permet pas de débloquer le capital investi tant que le souscripteur est vivant. Ils seront mis à disposition de son ou ses bénéficiaires sous forme d’une somme d’argent ou d’une rente à sa mort. De plus, ce capital bloqué ne permet aucun bénéfice, que ce soit avec des intérêts ou avec des gains en bourse.

La cause du décès détermine le déblocage

Il est certain que vous savez que le suicide comme cause de décès invalide le déblocage du capital, mais il existe d’autres causes non valables. Il s’agit de pratiques que l’assureur estime “ à risque “, comme la participation à des manifestations violentes, l’usage de drogues ou l’habitude de faire certains sports dangereux.

On peut perdre son argent

Et oui, si vous avez souscrit un contrat pour dix ou quinze, et que le décès ne s’est pas produit pendant cette période, le capital que vous avez mis dans l’assurance décès est perdu ! Si vous ne souhaitez pas avoir de date limite, les cotisations que vous devrez verser seront bien plus grandes.